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Le yak ou yack, dont les deux orthographes sont répandues en français et sont aussi correctes l'une que l'autre. Seule l'étymologie et l'ancienneté (1791) de yak (du tibétain gyak via l'anglais yack) permettent d'avoir une légère préférence pour la première. Mais la seconde orthographe semble avoir été employée, de façon courante mais discontinue, dès 1808.

Tout au long de l'histoire, le yak domestique (Bos grunniens grunniens) de l'Asie centrale est utilisé comme bête de somme, monture et fournit laine, cuir, viande (séchée à l'air froid et sec), lait (sous forme nature ou fermentée) et fromage. Vivant au Tibet, au Népal et au Bhoutan, au nord de la Chine, au Gansu et jusqu'en Mongolie, à des altitudes pouvant atteindre les 6.000 mètres.
Les yaks domestiques sont nombreux en Mongolie, mais il sont fréquemment croisés avec des vaches, car le véritable yak ne peut vivre à une altitude inférieure à 3.000 mètres. Il possède un corps trapu, une bosse dorsale entre les épaules. Il est recouvert d'une épaisse et longue toison, touchant pratiquement le sol, de couleur brune à noirâtre, qui le protège des vents violents et des grands froids. Ses bouses séchées sont un combustible très utilisé mais aussi un engrais. La femelle du yak est la dri ou nak.

Le croisement d'un yak mâle et d'une vache domestique produit un "podzo", tandis que le croisement d'un taureau domestique et d'une femelle yack produit un "dzo" si c'est un mâle et un "drono" si c'est une femelle. Le croisement du zébu et du yack produit un "zopiok" si c'est un mâle ou un "zoom" si c'est une femelle.

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