~ RÉCIT DE VOYAGE EN ASIE CENTRALE ~
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Mongolie
Itinéraire Asie Centrale
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KAZAKHSTAN - AKTAU

Dimanche 17 septembre (jour 138) Setpe - Aktau 197 km

Après un bon breakfast à la "cantine", nous voilà en route pour Aktau, le port pétrolier kazakh sur la mer Caspienne. Avec les nouveaux gisements pétroliers qui permettent d’exporter des quantités considérables de pétrole, la ville d’Aktau pousse comme un champignon. Des immeubles en verre, des villas luxueuses vont la transformer en une ville "attrayante". Nos contacts Internet à Aktau ne sont hélas pas là en ce moment. Nous allons donc devoir nous débrouiller seuls, dans l’attente de notre bateau pour Bakou (Azerbaijan). C’est la tempête sur la mer Caspienne, les bateaux sont bloqués au port, et nous aussi.


Nous traînons donc dans la ville, en quête du bivouac idéal, que nous trouvons… au Yacht Club d’Aktau. Une fois de plus nous sommes extrêmement bien accueillis par quelques membres du club. Il sont tous d’origine russe. Nous passons la soirée dans leur "club house" qui est en fait un vieux wagon aménagé. Après avoir examiné Outback, certains membres rameutent d’autres adhérents du club, dont certains parlent un peu anglais. Nous sommes invités à un "chachlik" (brochettes), dans une super ambiance. Tous sont très avides de nos commentaires sur l'ensemble de notre périple et nous passons la soirée à raconter notre voyage. Nuit au bord de la mer, avec fond de ressac.

Lundi 18 septembre (jour 139) Aktau

Aux dernières nouvelles, le bateau est actuellement entre Bakou et Astrakan (Russie), et ne sera donc pas avant deux jours à Aktau. Nos bons samaritains du Yacht Club nous informent au fur et à mesure de l’avancement du bateau. Alex, l’un des membres nous propose ce matin de faire un tour sur son voilier de 12 m qu'il a lui-même construit en 6 ans. Nous naviguons donc déjà sur la Caspienne, vraiment sympa comme pause forcée.

Mardi 19 à vendredi 22 septembre (jours 140 à 143) Aktau

Nous avons à notre disposition le container-wagon qui sert de bureau au Yacht Club, avec eau, électricité, évier, et sauna russe.
Tous les membres du Yacht Club et leurs amis se mettent en 4 pour nous faciliter l’attente de notre ferry à Aktau : Wladimir s’occupe de nos formalités au port, nous invite au restau, nous laisse sa connexion Internet.
Serguei met à contribution sa maman pour nous mitonner des petits plats.
Leila va nous enregistrer gratuitement à l’OVIR (KGB). Sacha nous prête sa valise "dînette" et nous offre une lampe torche sans pile (le mouvement du bras créée l’énergie, ... ceux qui ont la parkinson sont légèrement avantagés !). Marina nous invite dans son appartement pour une douche chaude et un lave-linge. Son fils Arthiom nous ramène nos 5 kg de linge propre au Yacht Club. Alex (à nouveau lui !) passe ses journées avec nous pour être sûr que nous ne manquions de rien. Serguei (un autre) nous offre un superbe livre sur la région d’Aktau (en russe et en anglais). Et bien sûr, tous les membres du Yacht Club nous proposent d’utiliser quand on veut le sauna russe du club. Et à chaque fois que l’un deux arrive au club, nous avons droit à un thé. Bref, ce sont quelques jours de balnéaire... Car, en Asie centrale comme en Russie, personne ne sait rien : Wladimir ou Alex téléphonent deux fois par jour à un de leurs amis responsable du trafic au port d’Aktau pour savoir quand nous pourrons embarquer, mais on leur fait à chaque fois la même réponse, "parom stay at Bakou" (parom = cargo-ferry) ; et quand ils demandent quand il quittera Bakou pour Aktau, on leur répond systématiquement "rappelez demain" Bon, ce n’est pas dramatique, notre visa est encore valable 10 jours.

Mercredi : "parom stay at Bakou"

Très mauvaise journée, nous perdons un ami. Nous apprenons en effet par SMS le décès de Rémy Laurence, qui nous avait si chaleureusement accueillis à Oulam Bator. Nous sommes effondrés. Cet homme était merveilleux, et il laisse un fils de 5 ans, on pense bien à toi, François, mais également à sa femme.
Ce soir, Alex vient avec une journaliste de la gazette locale, qui tient à nous interviewer sur notre périple asiatique, on va finir par être populaires et si cela continue comme ça on risque fort de lire l'article dans le journal jeudi prochain.




Jeudi : "parom stay at Bakou"


Aujourd’hui, conflit au sein d’une famille de rats bien paisible. En effet, dans le container-wagon (bureau du Yacht Club) mis à notre disposition, nous partageons ces lieux avec une famille de rats bien dodus.

Et comme, après notre déjeuner, nous n’avions qu’un seul os de poulet à leur donner, l’un d’eux s’en empara, mais pour échapper à ses congénères, s’enfuit vers les briques brûlantes du sauna où il faillit périr rôti.

Ce soir, dîner + douche chez Marina, avec Alex et une amie prof d’anglais, Olga. Soirée très sympa, mille mercis à toi, Marina, d’accueillir ainsi deux français en rade dans l’attente de leur bateau. Alex, qui a eu Serguey au téléphone, nous informe que l’on doit être demain matin à 8 h au port pour acheter notre billet, c’est bon signe.
 

Vendredi : "parom a quitté Bakou ", c’est la bonne nouvelle du jour.

Alex nous retrouve à 8 h au port, pour nous aider à accomplir les formalités ; le ferry, qui a quitté Bakou, devrait arriver en fin de soirée à Aktau. C’est un véritable parcours du combattant pendant plus de deux heures pour effectuer les formalités et les pré-contrôles de douane.

Après avoir acheté notre billet (pour le 4x4 et pour nous), nous attaquons les formalités administratives : Gwendolyn (considérée comme simple passager car on est sous douane) doit rester dans le 4x4, et je pars seul avec Alex, à pied, à la découverte du port. Nous passons d’un bâtiment à l’autre, d’un bout du port à l’autre, pour avoir tous les tampons sur le document pour le passage du véhicule : police, douane, contrôle militaire, pompiers, … c’est la course aux tampons, et bien entendu les différents bâtiments sont aux quatre coins du port, sinon ce ne serait pas drôle.

Un immense merci à toi, Alex, d’avoir été notre "agent maritime" et notre ange gardien. Avec le barrage de la langue (personne ne parle anglais au port, bien sur !), nous aurions eu le plus grand mal à nous débrouiller dans ce labyrinthe qu’est le port d’Aktau. C'est vraiment l’ancienne "administration soviétique" avec toute sa rigidité et son formalisme.

Une anecdote qui en dit long sur le côté ubuesque de ces procédures administratives : pour le "fire control", nous sommes à pied, et c’est sans avoir vu le 4x4 que le chef des pompiers met son tampon sur notre document, sans commentaires, notre sécurité est donc bien assurée....Cool !
Retour au Yacht Club, et nous devons être au port ce soir à minuit. Nous nous offrons une bonne sieste, car la nuit prochaine s’annonce agitée. Et ce soir, "tous nos amis" sont là pour un dernier dîner au Yacht Club, préparé par la maman de Serguei. Super ambiance, malgré la tristesse de se quitter après ces 5 jours passés ensemble. Nous allons partir le cœur gros, nous nous étions attachés à nos nouveaux amis. Les adieux sont difficiles, mais, qui sait, on se reverra peut-être. Merci à vous tous, vous nous avez permis de passer ces 5 jours d’attente de notre ferry dans les meilleures conditions. Comme prévu, nous sommes à minuit au port, mais la nuit va être longue, très très longue....

Alors, comme nous l’avions fait pour les autres pays de la CEI, il est temps de faire un petit bilan de cette découverte du Kazakhstan

Liste, certes subjective, de ce que nous avons aimé et de ce que nous n’avons pas aimé au Kazakhstan
~ Nous avons aimé ~
~ Nous n'avons pas aimé ~
La gentillesse des kazakhs qu'ils soient d'origine russe ou asiatique
Un réseau routier qui n'est pas formidable
La liberté de circuler, sans le moindre contrôle policier, contrairement à ce que l’on nous avait dit
 
La suppression récente de l’enregistrement à l’OVIR, de façon à favoriser le tourisme, bien que à Aktau nous ayons préféré le faire (nous n'avions qu'un seul tampon sur nos visas)
Le climat
Almaty (Alma-Ata), la plus occidentale des villes d’Asie centrale, au pied des contreforts des himalayas
La qualité de la nourriture (on s’est fait une orgie de bonne bouffe pendant 8 jours à Almaty)
Et comme souvent en Asie centrale, un diesel à 0,33 Euros le litre

Mosaique de Samarkand

 
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